Pendentif larme, pièce unique, en bois tourné et sculpté, pièce unique, sur commande
Chez La Dent du Lion, on appelle ces beaux pendentifs en bois de tilleul tourné et sculpté, des Larmes de Crapaud.
Un nom digne d'une potion du Moyen-Age, plein de magie, et, qui sait ? de joie peut-être (les crapauds ne peuvent-ils pas pleurer de joie ?). Tous fabriqués avec les mêmes techniques, ces bijoux sont des pièces uniques, fruits d'un travail original et minutieux.
Le dessus est bombé, le dessous plus plat, avec une légère courbe.
La sculpture, recto et verso, est faite au couteau.
Réalisation sur commande (les présentes photos ne sont pas contractuelles). Chaque exemplaire est une pièce unique. Après la fabrication, nous vous enverrons une photo pour que vous puissiez confirmer la commande avant expédition.
Environ 30 mm de hauteur et environ 25 mm de largeur.
La coloration est obtenue à partir de matières alimentaires ou biologiques.
Le bijou n'est pas verni, seulement traité avec un mélange de cire d'abeille et d'huile de pépins de raisin.
Pour enlever la poussière à votre pendentif, utiliser une brosse à dent neuve et souple.
Pour l'entretien, de temps en temps, un peu (très peu) de cire ou d'huile de pépins de raisin, ou un mélange des deux (ce jour-là ne portez pas le bijou, il pourrait tâcher vos habits).
Craint l'eau.
Livré sur un cordon de lin ajustable.
La coloration pourra bouger avec le temps, cela fait partie du charme de l'objet.
Pièce unique, ne pas reproduire sans autorisation. Merci.
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Faiseuse de petites choses
Il y a dans mon village, et il y vient, des artisans qui travaillent toutes matières, et plus particulièrement le bois. Ça discute technique, ça discute qualité de la courbe…
Une envie d’essayer.
J’ai commencé par la sculpture au couteau (le chip carving des anglophones). On entaille le bois de triangles (dents de loup), de lentilles, qu’on réunit en motifs complexes comme les rosaces traditionnelles de la sculpture du Queyras ou des vallées alpines italiennes. Puis peu à peu le motif réclame plus de liberté et on s’approprie le dessin, qui devient original.
Si j’ai toujours passé du temps à réaliser des ouvrages minutieux, comme la broderie par exemple (vous en trouverez aussi en boutique), ce travail du bois est récent pour moi.
Il a fallu appréhender le fil du bois, affûter le couteau… Adopter le tour à bois, affronter la matière, les outils tranchants, le bruit, les étincelles du touret… pour voir se construire devant soi un objet quelquefois imaginé, d’autres fois inattendu…
Un jour peut-être (mais dans une autre vie alors) je serai artiste. En un mouvement du bras, en un éclat de bois (en un éclat de voix ?) exprimer la marche du monde, la gaieté et la peine, dire qu’on pleure et dire aussi que l’on peut rire… tout l’espoir contenu dans la tension des branches du mûrier dirigées vers le ciel…
Mais pour l’heure, me voilà faiseuse de petites choses. Merci d’avance à tous ceux qui contribueront au succès de cette belle aventure.